En tant que membre de l’ADAN, Re fundia souhaite soutenir sa position sur le développement d’un e-Euro et d’un stablecoin Euro.
Lancée en janvier 2020, l'Association pour le Développement des Actifs Numériques (ADAN) rassemble les professionnels des actifs numériques et des technologies blockchain en France et en Europe.
Elle compte à ce jour 75 membres dans différentes activités (marchés, conservation, paiements, gestion, outils d’analyse, accompagnement des projets et des utilisateurs et sécurité informatique). L’Adan vise à promouvoir le développement des actifs numériques au service d’une nouvelle économie, une vocation partagée par ses adhérents.
Selon Légifrance, un actif numérique est, dans le domaine financier, un « Actif constitué par des données numériques, dont la propriété ou le droit d'usage est un élément du patrimoine d'une personne physique ou morale. ». Un actif numérique ne peut donc être considéré comme tel que s’il est investi d’un droit de propriété ou d’usage.
Les actifs numériques prennent depuis plusieurs années, de l’ampleur à l’échelle mondiale avec comme tête de fil les États-Unis où l’on retrouve le plus grand nombre d’actifs numériques créés à ce jour. Ces actifs sont le produit d’individus ou d’institutions non-étatiques et sont pour le moment peu réglementés.
En Europe, afin de prendre le train en marche, la Banque centrale européenne (BCE) a mené une réflexion sur le développement d’un euro numérique et elle a, le 13/08/2021, fait le choix de mener une étude pour être en mesure de mettre en oeuvre un euro numérique sur un horizon de 2025.
Anxieux de la conséquence des choix adoptés dans l’émission d’un euro numérique, l’ADAN adresse à la BCE sa position sur une telle émission et souligne également l’avantage d’un stablecoin e-euro dans un exposé de position intitulé “Un euro numérique pour l’innovation, la compétitivité et la souveraineté européenne”.
En substance, l’ADAN soulève qu’il est important que l’euro numérique émis soit :
La souveraineté et la compétitivité économique de l’Europe pourraient être mise à mal face à l’expansion des puissances étrangères (Chine et Etats-Unis en majeur) sur les actifs numériques.
L’ADAN souligne, à ce titre, que si la BCE venait à choisir de ne pas développer cet euro numérique, elle devra alors à minima accompagner le développement de stablecoins Euro.
Dans cette optique, afin de favoriser l’innovation et la concurrence, le cadre réglementaire devrait être proportionné et adapté. Un changement de paradigme réglementaire devrait également être engagé sur les stablecoins (et la finance) décentralisés.
Enfin, afin de faciliter l’émergence d’une unité monétaire en Europe, l’interopérabilité entre les différents stablecoins devrait être encouragée.
Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de l’ADAN.